Depuis l’adoption du règlement autorisant les véhicules hors route (VHR) à circuler sur environ 14km de voie publique. Ce nouveau sentier étant à moins de 100km de centaines de résidences, une forte opposition citoyenne se manifeste à Chertsey. Un montage vidéo nous a été envoyé par un Chertsois pour la démontrer.
Aussi, nous avons spécialement créé un dossier qui permet d’avoir une vu d’ensemble de la situation. Voici donc ci-dessous une liste des événements marquants de cette controverse :
- 18 juin 2018 : Dépôt d’un projet de règlement (point 28 du PV) autorisant les véhicules hors route (VHR) à circuler sur 14km de voie publique lors de la séance ordinaire du conseil municipal
Été 2018
- 1er juillet 2018 : Publication dans Le Communicateur de juillet-août 2018 d’une phrase dans le mot du maire (3e paragraphe) et d’un avis à la page 2
- 16 juillet 2018 : Adoption par majorité du règlement 534-2018 (point 14 du PV) autorisant les véhicules hors route (VHR) à circuler sur 14km de voie publique lors de la séance ordinaire du conseil municipal. La conseillère, Mme Diana Shannon, s’oppose à ce projet
- 12 août 2018 : Mise en ligne d’une pétition électronique contre le projet-pilote VTT
- 12 septembre 2018 : Rencontre de représentants du Comité des citoyens et citoyennes de Chertsey (CCCC) avec le directeur d’urbanisme, M. Omar Moussaoui
- 13 septembre 2018 : Le conseiller, M. Michel Robidoux, écrit à un plaignant qu’il a demandé au Conseil de présenter un moratoire lors de la réunion prévue le 17 septembre 2018
- 17 septembre 2018 :
- Avant le début de la séance du conseil, remise d’une lettre ouverte aux citoyens présents dans la salle. Cette lettre avait entraîné une demande de moratoire venant du conseiller Robidoux, qui a été refusée
- Rencontre pour déposer des pétitions (version papier et version électronique) contre le projet-pilote aux bureaux de la mairie
- 21 septembre 2018 : Lettre du CCCC envoyée aux élus qui demande la suspension du projet-pilote le temps de tenir une consultation publique et un référendum si nécessaire
Automne 2018
- 5 octobre 2018 : Demande d’accès à l’information d’unE citoyenNE auprès de la municipalité pour obtenir tous les documents en rapport avec le projet-pilote
- 6 octobre 2018 : Rassemblement de quadistes au coeur du village. Voir le début du montage vidéo
- 15 octobre 2018 : Dépôt d’une pétition (papier et électronique) contre le projet-pilote VTT lors de la séance ordinaire du conseil
- 17 octobre 2018 : Réunion spéciale des citoyens contre le projet-pilote en prévision de l’assemblée générale du CCCC
- 23 octobre 2018 : La municipalité a envoyé une mise en demeure pour diffamation à un Chertsois qui s’oppose au projet-pilote. On lui demande de retirer deux de ses articles de son site web
- 19 novembre 2018 : Lors de la séance ordinaire du conseil municipal, le maire a avisé les citoyenNEs présentEs que la municipalité tiendra une consultation publique en août 2019.
- 20 novembre 2018 : Publication d’un article dans le journal régional L’Action suite à un entretien avec des représentantEs du CCCC et le maire
- 22 novembre 2018 : Diffusion d’un communiqué envoyé par le Club Paradis du Quad Ouareau
- 27 novembre 2018 : Publication d’un article dans le journal régional L’Action suite à un entretien avec le président du Club Paradis du Quad Ouareau
- 1er décembre 2018 : Publication dans Le Communicateur de décembre 2018 d’un avis de consultation publique concernant le projet-pilote prévue le 16 août 2019
- 4 décembre 2018 : Rencontre de représentants du CCCC avec le maire, M. Quenneville et le conseiller M. Lévesque
- 16 décembre 2018 : Publication de l’article Le projet-pilote VTT vous dérange? sur notre site, suite à la réception de plusieurs plaintes concernant les quads. Ces plaignants se demandent ce qu’ils peuvent faire
Hiver 2019
- 9 janvier 2019 : Diffusion d’un communiqué envoyé par le Club Paradis du Quad Ouareau
- 15 janvier 2019 : Demande d’inscription au registre de plaintes de deux documents de références pour informer les citoyenNEs des enjeux de santé et sécurité liés au projet-pilote VTT. La plaignante demande que ces documents soient considérés comme critères d’évaluation primordiaux du projet-pilote VTT. Il s’agit du Dossier bruit de L’Actualité médicale et du Mémoire de l’INSPQ.
- 17 janvier 2019 : Formation d’une coalition contre le projet-pilote VTT
- 21 janvier 2019 : Mea culpa du conseiller M. De Beaumont à la séance ordinaire du conseil. Voir l’extrait vidéo
- 18 février 2019 : Lors de la séance du conseil, dépôt d’un projet de règlement pour annuler le règlement qui permet la circulation des véhicules hors route sur nos routes
- 9 mars 2019 : Point de presse tenu au restaurant Marco par des gens en faveur du développement du loisir quad dans toutes les régions du Québec. Notre maire M. Quenneville et les conseillers M. Côté et M. Lévesque étaient présents. Ces gens se sont réunis, car ils s’opposent au règlement 551-2019 relatif à l’annulation du règlement permettant la circulation de véhicules hors route sur certaines voies de circulation municipales déposé à la séance du conseil de février.
- 18 mars 2019 :
- Lors de la séance du conseil, dépôt de plusieurs pétitions de commerçantEs et de citoyenNEs POUR ou CONTRE le projet-pilote VTT
- Adoption par vote majoritaire (4 contre 2) du règlement 551-2019 qui annule le projet-pilote VTT.
Résultat du vote :
CONTRE
Diana Shannon ─ District 4
Michel Robidoux ─ District 3
Michelle Joly ─ District 5
Sylvain De Beaumont ─ District 1
POUR
Gilles Côté ─ District 2
Sylvain Lévesque ─ District 6
François Quenneville (le maire n'a pas droit au vote)
La circulation des véhicules hors route sur 14km de route est maintenant interdite.
Il est très important que l’on tienne compte du besoin des résidents de maintenir leur qualité de vie, telle qu’elle a été jusqu’à maintenant. fg
Je viens d’écouter le vidéo du conseil, Le maire dit que si cela fout le bordel (quad) y va tirer la pluge….Des plaintes nous allons en faire, mais comme il ne semble pas accepter le fait qu’un certain Monsieur à compter 200 vtt, ( un peu plus il lui disait qu,il était menteur…) Et en plus il fait confiance au quad mais pas à ceux vivent la pollution….comment pensez vous qu’il va répondre à nos plaintes…..Il est évident qu’en leurs donnant le droit de passer sur les chemins publics, et que qu’une pétition de 80 noms ne l’intéresse pas….je serais pas surprise que les quad se trouvent un grand nom de gens intéressés par le parcours. Il va falloir avoir une grosse pétition + beaucoup de plaintes pour l’amener à reculer. Il a dit qu’il avait été élu pour le développement économique MAIS pas que pour cela et pas de cette manière.fg
Regroupement Québécois contre le bruit des quads
http://www.rqcb.ca/fr/quads.php
A lire
Henri Lapointe
En tant que riverain du sentier controversé, j’ai commencé à vivre la cohabitation avec les vtt. Celle-ci s’avère difficile, telle qu’appréhendée. Les passage aléatoires mais fréquents de ces engins toujours plus puissants et plus gros, bruyants même si conformes, se font ressentir jusqu’en nos murs, restreignant notre droit à un minimum de sérénité.
À noter que la pétition comporte maintenant tout près de 170 signatures.
À la période de question de la séance du conseil d’octobre, j’ai avisé le maire que les chemins Michel et Rochon passent en plein millieu d’un «ravage de cerfs» (où les chevreuils se regroupent l’hiver). Que le plan d’urbanime de Chertsey identifie ce territoire comme étant un milieu naturel sensible qu’il faut préserver dans son état naturel intégral en empêchant dans son environnement rapproché toute activité pouvant gêner l’approche de la faune.
Je lui fait donc part que le bruit des VTT éloigne la faune.
Le maire n’était pas au courrant de ce territoire de cerf et m’a même demandé où j’ai vu ça. Je lui ai répondu «dans leur plan d’urbanisme qui se trouve sur le site Web de la municipalité.»
Je lui ai fait part que le plan d’urbanisme n’est pas respecté. Qu’il fallait soit modifier le plan d’urbanisme, soit modifier le trajet de VTT. Il m’a répondu qu’il va regarder ça (je ne vous fait pas part d’une remarque insignifiante servant à ridiculiser mes propos).
Un mois après, à la séance de novembre, je lui repose la même question, Il me répond qu’il me reviens avec ça à la séance de décembre.
En décembre, il me reviens avec une loi provinciale sans rapport, ne faisant aucune allusion au plan d’urbanime. Je le relance encore la dessus. Il me répond qu’il va en discuter avec l’urbaniste et me reviens à la séance de janvier.
Pensez-vous que j’aurai enfin une réponse en janvier?
En visionnant l’extrait vidéo du 21 janvier, on comprend grâce à M. De Beaumont pourquoi nous n’obtenons pas de réponses depuis le début concernant ce projet-pilote. L’erreur est humaine, mais les fautifs ont la responsabilité de réparer dès que possible les torts que leur erreur cause.
Les élus pourraient décréter un moratoire le temps de trouver une solution pour remédier à la situation. Ils soulageraient les nombreux résidents qui souffrent tous les jours de leur erreur. Comme suggéré par M. De Beaumont, nous pourrions tous en demander un à notre conseiller.
Par exemple, il pourrait y avoir une lettre type disponible dans la tribune libre, demandant ce moratoire. Tous les intéressés auraient simplement à faire un copier/coller, la signer et l’envoyer à leur conseiller (avec copie à M. Moussaoui et demande d’accusé réception).
Je ne suis pas prêt à admettre que c’est une erreur, le maire et le conseil sont au courant des protocoles divers et je penche plutôt vers un oubli volontaire en vue de, et cela a été évoqué souvent, nous mettre devant le fait accompli. Comment pourrais-je voir les choses autrement, plus le temps passe et plus je me rends compte du manque de transparence, de la fausse information, voire de la désinformation et de la mauvaise foi. Et je me retiens pour ne pas évoquer des mensonges probables.
Le maire prétend qu’il étudie une autre alternative avec le club vtt. À lui de nous prouver qu’il est crédible.
Nous devrons être persuasifs pour les amener à réparer, autrement dit à mettre un moratoire, Nous sommes cependant sur le bon chemin et j’ai confiance que la force de notre revendication ira en grandissant.
Personnellement, j’écris des plaintes à chaque fois que le son d’un vtt me dérange, je viens de le faire aujourd’hui également et j’ai redemandé un moratoire. Ma femme et moi devons être rendus à une vingtaine de plaintes, lesquelles devrait normalement toutes être déposées dans le registre à la maire.
j’ai mis le moratoire à l’ordre du jour de la prochaine rencontre de la coalition car outre la demande individuelle, la demande de groupe est une alternative que nous devrons utiliser.
Dans le plan d’urbanisme il est écrit:
“Poursuivre un virage vert pour construire une notoriété de municipalité durable.”
“L’établissement de corridors récréatifs motorisés pérennes devra éviter de porter atteinte aux milieux naturels sensibles ainsi qu’aux milieux bâtis.”
Je viens d’écrire à M. de Beaumont et à M. Robidoux pour qu’ils réclament un moratoire sur ce projet qui contredit le plan d’urbanisme et toutes les politiques de Chertsey. J’espère qu’une majorité au conseil pourra enfin obtenir l’annulation du projet. M. de Beaumont semble avoir compris que la contestation ne s’arrêtera pas et que la situation ne pourra que s’envenimer si le conseil s’obstine dans une erreur qui a des graves conséquences (que des conseillers inexpérimentés n’avaient peut-être pas prévues).
On a hâte de passer à autre chose! Le plan est de construire une notoriété de municipalité durable, c’est ce que la population de Chertsey a choisi et beaucoup de citoyens sont prêts à participer à cet objectif.
Lors de la dernière séance du conseil municipal, (janvier 2019) le maire a allégué avoir requis plus d’interventions de la part de la Sûreté du Québec. Il serait intéressant d’avoir le détail du nombre des interventions policières qui ont été réalisées à ce jour, afin d’en apprécier son impact réel, dans l’analyse des considérants.
Par ailleurs, Il serait aussi intéressant d’avoir un bilan périodique et authentifié par qui de droit, du nombre total des contraventions, des avertissements ou autres interventions de semblables natures qui ont été distribuées par les agents de sentiers en marge de ce projet. Ils sont très possiblement, soit voisin, soit amis, compagnons de jeux ou à tout le moins partenaire du même type de loisir sur ce territoire alors qu’il sont aussi requis pour assurer une surveillance que l’on réclame étroite, vu l’augmentation significative des risques routier encouru par ce projet VTTs.
Il ne fait aucun doute que le conflit d’intérêt est en cause dans cette lutte contre la tranquillité et la sécurité routière. Les motivations et les forces qui sont en jeux, sont bien réelles. Le nier serait de l’aveuglement volontaire. Les utilisateurs de VTTs, tous membres d’un clubs de VTTs dans la même région, font partie d’une même famille. Dans ce contexte, il est raisonnablement difficile de créer une dette à son partenaires de jeux.
Je suis aux premières loges pour voir la SQ faire son travail de surveillance des vtt et autres. Nous, ma voisine et moi, avons discuté avec 2 agents de la SQ qui étaient embusqués au coin où je demeure. Ils nous clairement dit qu’ils étaient plus ou moins impuissants même si quelques contraventions étaient données ça et là. Les machines sont tellement puissantes et plus agiles sur les routes enneigées et sinueuses que ce sentier vtt emprunte qu’il est à toute fin impossible pour eux de courir après les délinquants. De plus, le mot se passe vite maintenant avec des applications téléphoniques (Waze), il est facile de mettre une alerte de policiers embusqués. Un téléphone branché sur une oreille émets un avertissement et indique sur une carte où est situé le piège.
J’ai vu les policiers donner une contravention, à une voiture en plus de faire une vérification de papier d’un vtt. Et les agents de sentiers ne sont pas habilités à donner des contraventions. De plus, ils sont équipés avec des vtt conventionnels qui sont beaucoup moins puissants que les côte à côte ou même les vtt sport.
Pour être efficace, le piège policier devrait passer la journée à faire de la surveillance à des points stratégiques de ce sentier vtt. Mais ils doivent aussi faire la surveillance routière. Donc, leur présence est en général de courte durée.
Beaucoup de choses se sont passées depuis la dernière assemblée du conseil. La prochaine assemblée promet (sauf un revirement innatendu) d’être palpitante et requiert la présence du plus grand nombre d’opposants au projet vtt. Elle pourrait nous amener à un dénouement souhaité.
Nous avons appris de source sure que le conseil (certains membres) prenaient à la légère nos revendications aux assemblées du conseil, notre trop petit nombre d’opposants ne semblant pas les impressionner. MAIS NOUS AVONS AUSSI APPRIS QUE LES GILETS JAUNES QUE PORTAIENT CERTAINES PERSONNES CONTRE LE PROJET LES AVAIENT INTERPELLÉS ET QUE D’AVOIR PLUS DE GENS À CES ASSEMBLÉES POURRAIENT LES INTERPELLER DAVANTAGE.
Donc, allons en masse à la prochaine assemblée, avec un gilet jaune sur le dos (3-4$ dollarama).
la facture, 26 février 2019.
le bruit. Passé 50db le jour et 40 db le soir,le bruit est considéré comme dangereux pour la santé. Un avocat nous parle de cela et il est reconnu pour ce genre de cas.
fg, si cela peut nous aider…..
Le bruit sous tous ses angles dans ces études
https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2450_meilleures_pratiques_amenagement_effets_bruit_environnemental.pdf
Dossier du Regroupement québécois contre le bruit
https://web.archive.org/web/20160530055604/http://rqcb.ca/fr/doc/14-25_Dos.pdf